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Nina Meert ne fait jamais rien comme les autres. Créatrice en dehors des tendances, elle aborde sa démarche à Bruxelles comme un “travail de calcul dans l’espace”!
Loin du concept facile de la décoration standardisée… A Bruxelles, elle vit et travaille dans un bel immeuble Art Nouveau.
L’espace tout entier porte son empreinte.


“J’ai pris l’initiave d’aller au bout de la création. J’ai travaillé chaque objet, meuble, les murs en fresques. Pour les matières, je privilégie le bois, la pierre, le lin. Tout ce que j’aime ! Au sol, une pierre « romaine » sablée, découverte en Italie, sans l’effet brillant du marbre où j’ai gravé une figurine d’une femme. Les murs ne s’ornent d’aucun bibelot qui personnaliserait trop le décor; ils se parent de fresques, représentant Pompéi sans aucune figurine trop expressive ou identificatrice, dessinée dans des tonalités chaleureuses mais claires, dont le bois cerisé reprend la déclinaison de couleurs. Enfin, aériens, apparaissent les voilages en lin et taffetas de soie, des tissus qui parcourent toute ma carrière. Les couvre-lits je les ai repeints à la main. Ouverte sur le monde, je refuse de cloisonner mon espace par des armoires et j’ai préféré créer un « dressing room ».

Créer un univers

Nina Meert nous convie dans un univers qu’elle a totalement pensé jusqu’au bout de son vécu et de ses émotions.Terrienne, elle l’a conceptualisé de manière très simple, autour de l’individu.
“Quand on pénètre dans une chambre d’hôtel, on se demande à quoi elle ressemblera. J’ai abordé cet espace comme un univers où des êtres humains passeront un petit moment de leur existence. Que font-ils quand ils passent la porte? Ils jettent leurs affaires,regardent par la fenêtre, ressentent une impression soit négative: ils regardent leur montre pour déjà déterminer le moment où ils ressortiront; soit agréable: ils sont enveloppés d’un sentiment de bien-être, s’allongent, se reposent, se ressourcent. C’est ce que j’ai essayé d’introduire…”
Elle joue d’abord avec la lumière, venant de sources indirectes cachées – une innovation technique mise au point sur ses indications.


Il faut que la femme m’interpelle par sa démarche personnelle à travers la vie, pour cela j’ai choisi cette sculpture de Luigi Galigani. Visage innocent, la chevelure dans son envolée, sa volupté dans son dénudement. Une présence qu’on a envie de caresser.

« Nina Meert traverse les années comme une fleur embellit au fil du temps »